Entretien echo avec Silvan Stüssi, Managing Partner et responsable Global Insurance Practice chez Synpulse Suisse SA
elipsLife echo: Monsieur Stüssi, pouvez-vous nous expliquer brièvement l’activité de Synpulse SA et les fonctions que vous occupez?
Silvan Stüssi: Synpulse est un partenaire de conseil international pour les prestataires de services financiers. Notre activité se concentre sur les banques et les assurances. Nous accompagnons notre clientèle dans tous types de projets stratégiques de transformation, de leur développement à leur mise en œuvre. Je suis responsable des activités d’assurance à l’échelle mondiale. Bien sûr, le marché suisse, notre marché d’origine, joue un rôle important à cet égard.
Combien de collaboratrices et collaborateurs Synpulse emploie-t-elle et où exerce-t-elle ses activités?
La société Synpulse SA a été fondée en 1996 en Suisse, où se trouve encore son siège social. L’entreprise emploie environ 1200 collaboratrices et collaborateurs, dont 160 en Suisse. Nos activités se concentrent en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.
A propos de la Suisse: quelles sont les grandes tendances du marché suisse des assurances à l’heure actuelle?
Nous observons quelques évolutions relativement nouvelles sur le marché suisse des assurances. Il y a tout d’abord l’environnement des taux: après de nombreuses années marquées par des taux d’intérêt bas, il a évolué et cette tendance devrait se poursuivre. Deuxième évolution: l’apparition de nouveaux risques. Citons par exemple les cyber-risques ou l’«intelligence artificielle (IA) générative», qui génère de nouveaux contenus sur la base de directives et d’informations disponibles. Certes, ce contexte entraîne de nombreuses opportunités sur les plans sociétal et économique, mais soulève aussi de nombreuses questions en matière d’assurabilité. Enfin, la digitalisation reste pour nous un sujet de préoccupation majeur, alors que le marché tente d’exploiter les opportunités.
Quels sont les aspects prioritaires en matière de digitalisation?
Le secteur des assurances est sous pression pour mettre en œuvre l’automatisation et la digitalisation. Dans le même temps, de nombreux clients et clientes souhaitent un conseil personnalisé, malgré la digitalisation des processus – ou justement à cause d’elle. Cet équilibre à trouver est très intéressant et amène à s’interroger sur le rôle de la digitalisation dans le secteur des assurances à l’avenir.