En plus d’avoir menacé leur santé physique, la pandémie de Covid-19 a considérablement affecté la santé mentale des employés. Mais avant même qu’elle ne se propage, les absences dues à des maladies psychiques constituaient déjà un problème majeur. Car au travail comme dans leur vie privée, de plus en plus de gens souffrent de la pression à laquelle ils sont soumis en matière de temps et de performance. Des responsabilités croissantes, un soutien souvent insuffisant de la part de leur entourage, des conflits de plus en plus fréquents au travail voire la crainte de perdre leur emploi sont autant de raisons qui les poussent au bout de leurs limites. Avec parfois des conséquences désastreuses: en Suisse, un travailleur est absent en moyenne 6,5 jours par an. Et le nombre de maladies psychiques en cause a énormément augmenté au cours des dernières années. En Allemagne, en Autriche et en Suisse, elles affectent près de 20% de la population.
Les employeurs doivent reconnaître la valeur ajoutée qu’offrent des mesures appropriées
Les entreprises qui considèrent la santé de leur personnel comme un facteur essentiel de réussite se promettent un avenir plus favorable – notamment pour ce qui est d’attirer les talents et de les garder. Pourtant, de nombreuses entreprises peinent encore à reconnaître l’avantage que des mesures correspondantes peuvent présenter. Nous savons par expérience que les employeurs ont encore bien des lacunes dans le domaine de la santé mentale. Très souvent, les collaborateurs manquent d’informations et ne sont pas sensibilisés au problème des maladies psychiques. Sans parler des mesures de prévention ciblées, qui sont pour ainsi dire inexistantes. Plus de la moitié des incapacités de travail dues à des troubles psychiques sont le fruit de conflits ayant éclaté au travail: cette statistique devrait pourtant donner matière à réfléchir.
Aujourd’hui encore, les maladies psychiques restent un tabou que l’on a du mal à aborder ouvertement. Rares sont les personnes concernées qui en parlent directement à leurs supérieurs. Et très fréquemment, les dirigeants sont littéralement dépassés par de telles pathologies. Ils ne disposent tout simplement pas des connaissances nécessaires pour gérer ce genre de situation. Quant au préjugé selon lequel des «employés dépressifs sont tout simplement fainéants», force est de constater qu’il est encore bien ancré dans la pratique.
Il faut soutenir les collaborateurs
Pour favoriser la santé mentale des employés et améliorer la résilience du personnel, les solutions ne manquent pas. Elles doivent avant tout consister en un soutien axé sur les besoins des collaborateurs. Or ces besoins dépendent de la composition du personnel, par exemple en termes d’âge et de répartition des sexes.
Dans de nombreuses entreprises, un changement radical d’état d’esprit s’impose. Il est notamment impératif que les supérieurs puissent parler avec des collaborateurs qui présenteraient des signes de maladie psychique, et les soutenir. Pour cela, ces dirigeants doivent avoir été eux-mêmes sensibilisés à la gestion de telles situations, par le biais de formations adéquates. Une nécessité que confirment également les coûts économiques élevés induits par les maladies psychiques. Selon le Job Stress Index de Promotion Santé Suisse, ils se monteraient à 7,6 milliards de francs par an. Dans un tel contexte, les employeurs ont donc tout intérêt à investir dans la formation de leurs dirigeants, au service d’une «direction saine». Non pas pour s’inscrire dans de nouvelles tendances, mais pour prendre en compte le lien entre santé, satisfaction et performance des collaborateurs.
Les entreprises ont tout à gagner à promouvoir la santé (mentale) de leur personnel
Des collaborateurs en bonne santé, motivés et performants constituent le capital principal de chaque entreprise. Mais en raison de la pression croissante à laquelle ils sont soumis, les employés sont de plus en plus sujets aux maladies psychiques. Des pathologies dont les conséquences potentielles sont difficilement supportables pour une entreprise: arrêts de travail fréquents, départ soudain de collaborateurs essentiels ou encore hausse des primes de l’assurance d’indemnités journalières, de l’assurance-accidents et de la caisse de pension.
Dans le contexte actuel du changement démographique et de la pénurie croissante de main-d’œuvre, les employeurs qui font le choix de prendre soin de la santé (mentale) de leur personnel s’ouvrent résolument de nouvelles opportunités. Car des mesures ciblées permettent de prévenir, et même de réduire les absences. Elles sont aussi l’occasion de consolider la marque d’employeur, la fidélisation et la motivation du personnel.
Le Care Management tel qu’elipsLife le propose est un moyen éprouvé de diminuer les absences liées à des maladies psychiques des employés. Il passe par des mesures préventives visant à sensibiliser, à former et au besoin à conseiller les responsables et les dirigeants en ce qui concerne des questions générales en matière de santé et d’affaires sociales, ainsi que plus spécifiquement les maladies psychiques. Dans les cas aigus, elipsLife Case Management peut aussi intervenir activement: une personne de confiance accompagne très tôt l’employé impliqué et l’aide à retrouver son équilibre au travail. Grâce à cette démarche combinée, le Care Management d’elipsLife aide à réaliser des économies de coûts, et permet aux dirigeants de se concentrer sur leur cœur de métier.